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L'association Emily Calligraphy
8 juillet 2009

Prénom CCXXV : Fleur

Fleur
            

Hmmm... très joli, très joli. C'est un prénom typiquement français, mais qu'on commence à retrouver dans d'autres pays, notamment suite à Harry Potter IV (Harry Potter et la Coupe de Feu), où un tournoi réunissant trois magiciens (plus Harry Potter, naturellement) fait combattre une jeune fille nommée Fleur Delacour pour représenter la France.

Bon, petite précision concernant Harry Potter : sept livres, et la sortie du sixième film est prévu pour le 15 juillet. Un livre écrit à l'origine pour les adolescents et jeunes adultes, il a fait il y a quelques années ce que fait actuellement Twilight, à savoir faire lire des pavés de 600 pages à des jeunes de dix ans. Au niveau purement mythologique et/ou factuel, l'histoire se permet quelques dérogations à l'histoire originale, notamment en racontant que les larmes de phénix permettaient de guérir les blessures. Mais il y a du vrai et du faux, il faut simplement le prendre avec une pince à épiler. Là où la série est intéressante pour les adultes, c'est au niveau linguistique : J.K.Rowling mêle habilement le français, le latin et l'anglais, parfois en évitant de se fouler, parfois de manière brillante. C'est ainsi qu'apparaissent des noms comme Voldemort ou certains noms de sortilèges.
          
J'ai lu les sept livres avec intérêt et avec plaisir, d'abord pour voir ce qu'était cette curiosité qu'on disait écrite dans un train en quatrième vitesse, avec pour but d'amuser un petit neveu ou un petit-fils. Attirée et impressionnée par l'histoire, j'ai continé à acheter et à dévorer les livres. Puisqu'il faut une préférence, je choisirai le IV comme beaucoup d'enfants : c'est marrant, il y a plein de choses qui s'y passent, la diversité linguistique est maximale parce que l'auteur fait intervenir des personnages français et allemands. L'histoire se développe et se complique à partir du V, on retrouve un vrai complot contre le héros, la compréhension est plus difficile et je pense que beaucoup de gens ont décroché à partir de là, car le V est à mon sens une suite décevante au IV. Le VI est dans la même veine, et le VII - le dernier - raccroche tout le monde, officialise les affinités qu'on sentait depuis le début et donne la fin de l'histoire.
          
Tout ça pour Mademoiselle Fleur. Je connaissais autrefois une demoiselle nommée Anne-Fleur, qui chantait dans la chorale du collège et qui avait été choisie pour chanter - seule - "Une belle histoire" sur la place principale de Confolens, mon petit chez-moi connu surtout pour son festival aoûtien.
            
Bonne journée !
       

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